PrÉSentation

29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 10:42
J'ai eu ce matin la surveillante des TOURNESOLS qui m'a dit qu'on pouvait venir aussi nombreux qu'on le voulait au conseil à la vie sociale (suite de l'enquête).
 Il doit avoir lieu le vendredi 8 décembre à l'hôpital de Tarascon à 14 heures, je crois.
Donc, tous ceux qui souhaitent parler et avoir des informations sur le mode de vie et le lieu de vie de maman peuvent y participer.
Papa va bien et il vous embrasse tous.
Bizàtous
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 15:50

28 NOVEMBRE 1963

 

 

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 20:38


Hier, nous avions sorti maman, et Jean-luc et Marie-Laure sont passés avant de partir se promener à Cassis, pour un week-end en amoureux.
Monique a partagé avec nous le reste de gâteau de midi et celui -au chocolat- de Marie-Laure
Marie-Agnés aussi est passé nous voir et maman était contente






Aprés avoir raccompagné maman, nous avons fait le tour du marché de Noël, dans la rue des Halles
Le soir, nous étions invités avec papa chez Bénédicte avec Lucien, Monique Régis et Jules









Aujourd'hui, Dimanche, le père Wauquier n'a finalement  pas pu venir manger, mais il est venu vers 15 heures.
Nous avions déjeuné avec Papa, Maman (qui a fort bien mangé et s'est régalée) , tante Elisabeth,  tonton Lucien ,  tante Jeannette et nous trois (Alain, Fanny et moi).
Papa nous avait fait une fameuse tarte aux pommes et nous avions apporté un rosbeef que c'était du beurre !
A 15 heures sont arrivés André, Marie-Agnés et Henri et ses trois filles.
Nous avons prié puis le Père a proposé un temps d'expression
Partager cet article
Repost0
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 16:12

 

Il n’y a pas si longtemps, un collègue m’a invitée à manger dans sa famille : lui, son épouse, ses deux filles de 16 et 9 ans. Au milieu du repas, sans lien avec la conversation, la plus jeune a dit à son père – comme si elle profitait qu’il y avait un tiers en présence (moi en l’occurrence) – « un jour tu m’as frappée ». Et moi j’ai dit, sans plus de lien avec la conversation : « un jour, mon père m’a offert une glace ».

Pourquoi on se souvient avec tant de force des choses qui n’arrivent qu’exceptionnellement ? Justement parce que c’est exceptionnel !

Ces petites choses, qui semblent des détails, nous fabriquent et fabriquent notre aptitude à réagir aux évènements. Je crois avoir privé mes enfants de petits bonheurs sous prétexte qu’il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Et en même temps, je pense encore que ça fait partie de l’éducation… Va comprendre !

NB : cet article n'est pas ma participation au grand concours gratuit sans obligation d'achat. C'est juste une réflexion sur le syndrome de la pâtisserie d'Avignon.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 10:58

Le jour où, avec papa nous avons accompagné maman à l'hôpital de Tarascon pour y être soignée de sa maladie a été je crois un moment grave et très important pour nous tous que je me suis efforcé de prendre à la légère.

Alors que nous roulions en direction de l'hôpital, maman exprimait de l'inquiétude, un sentiment d'insécurité. Voyant son malaise, je lui demandais s'il lui arrivait de prier, de réciter le chapelet? Elle me répondit que oui. Je lui demandais alors si ça lui faisait du bien, si ça la soulageais, si ça l'apaisait? Maman, m'a alors fait cette réponse effarante:

-"On le dit"!!!

80 ans de vie fidèle aux enseignements du magistère... Quel expérience tires tu de cette vie? De ton obéissance? De ta soumission?

-"On le dit." En clair: je n'ai rien à apprendre, je n'ai rien pu apprendre de mon vécu, tout ce que j'avais à savoir a été dit à l'enfant que j'étais et que je redeviens. Même si la prière ne m'apporte pas de réconfort, "on m'a dit" de le faire, je le fais. J'arrête là car si je m'écoutais, je pourrais dire des sottises. Bizatous. Henri.

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 20:22
J'aime beaucoup ce pème , qui nous apprend à regarder au-delà du visible et je voulais vous le faire lire
Bisous à tous

Poème retrouvé dans les affaires d'une vieille dame Irlandaise, après son décès...

LA VIEILLE FEMME GRINCHEUSE
 
QUE VOIS-TU, TOI QUI ME SOIGNES,
QUAND TU , ME REGARDES,
QUE PENSES-TU ?
Une vieille femme grincheuse, un peu folle
Le regard perdu, qui n'y est plus tout à fait,
Qui bave quand elle mange et ne répond jamais,
Qui, quand tu dis d'une voix forte "essayez"
Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais
Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas,
Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise,
Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise.
C'est ça que tu penses. c'est ça que tu vois?
Alors ouvre les yeux, ce n'est pas moi:
Je vais te dire qui je suis, assise là si tranquille
me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux:
Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère,
Des frères et des soeurs qui s'aiment entre eux.
Une jeune fille de 16 ans, des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé.
Mariée déjà à 20 ans. Mon c?ur bondit de joie
Au souvenir des v?ux que j'ai fait ce jour-là.
J'ai 25 ans maintenant et un enfant à moi
Qui a besoin de moi pour lui construire une maison.
Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite,
Nous sommes liés l'un à l'autre par des liens qui dureront.
Quarante ans, bientôt il ne sera plus là.
Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi.
Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés;
Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé.
Voici les jours noirs, mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur.
Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs,
Et je pense aux années et à l'amour que j'ai connus.
Je suis vieille maintenant, et la nature est cruelle,
Qui s'amuse à faire passer la vieillesse pour folle,
.Mon corps s'en va, la grâce et la force m'abandonnent,
Et il a maintenant une pierre là où jadis j'eus un c?ur.
.Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure
Dont le vieux c?ur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies, je me souviens des peines,
Et à nouveau je sens ma vie et j'aime.
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées,
Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer.
Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde
Non la vieille femme grincheuse.
Regarde mieux, tu me verras !
 

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 16:52

J’ai balancé ce truc sur le blog et maintenant je trouve rien de suffisamment intéressant et assez construit pour être raconté. Alors j’ai fait une sorte d’inventaire à la Prevert, avec des petits bouts de souvenirs qui me viennent comme ça, en vrac :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*La prière du soir dans la cuisine à Graveson (interminable quand on a six ans).

 

 *Les plumeaux fabriqués avec des roseaux, avec lesquels on astique les raisins fraîchement cueillis, leur enlevant toute la « fleur » parce qu’ils sont tellement plus beaux bien brillants !! …Et la tête de Grand Papa de Graveson quand il s’en est aperçu….

 

 *Les dimanche soirs à Graveson quand tout le monde s’en va, que j’annonce : « c’est décidé, je pars avec vous ! » et que je reste…

 

 

 *Le passage à la pâtisserie avec Maman à Avignon. Elle nous achète toujours un gâteau pour goûter quand on va faire les magasins avec elle.

 

 *Les soirs où on arrive à décider Maman à jouer à : J’ai vu un fantôme ! Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Rien ! Qu’est-ce qu’il t’a fait ? Ca ! et qu’on se retrouve tous à tomber en cascade sous sa poussée.

 

 *L’odeur un peu écoeurante des brioches dans la 404 quand on monte à Notre Dame du Château pour les vendre à la sortie de la messe et qu’on s’est levé beaucoup trop tôt.

*Les petits déjeuners dans la cuisine à Barrême avant d’aller cueillir les poires ou les pommes, quand Maman ouvre la fenêtre en grand parce qu’ «il fait bon comme tout » et que nous on a froid avec notre gilet de laine maison.

 Elle se lève toujours très tôt, elle aime le matin. Combien de fois on la trouve en train de tricoter tranquille avant qu’on se lève ;  elle a déjà fait une manche ou un devant et elle nous le met devant pour voir si elle peut attaquer les diminutions…

 

 

 

 

 *Les jours de couture où Emma vient rafistoler tout ce qui peut l’être.

 

 

 

 *La couleur de l’eau quand Rosita a fini de « passer la pâte » et que Jean-Luc l’essore sur la tête de Marie-Agnès.

 

 

 

 

*Monsieur Nisse qui passe le jeudi avec son tube pour approvisionner les campagnes.

 *Toujours les petits déjeuners dans la cuisine à Barrême mais les jours de Pâques où on est allé à la première messe et qu’au retour on se régale de ficelles fraîches tous ensemble autour de la grande table.

 *L’odeur de la tomate de conserve, les Patrac,  les mains tachées qu’on arrive pas à nettoyer et les voyages du mas à la terre et de la terre au mas, les jambes pendantes sur la remorque. (Y aura-t-il de la neige à Noël ?)

 

 

 

 *Les journées entières passées seule dans un dortoir (à Orange ou en colo) parce que j’ai une angine et que je regarde les nuages former des dessins changeant en attendant que Tante Denise vienne me badigeonner les amygdales ou que « tante » Emma vienne m’embrasser et me donner un bonbon pour pouvoir lui souffler à l’oreille: « Vous lui direz à ma Maman que je veux plus y aller à la colonie ».

 *Comment on bondit du banc du réfectoire à Château Garnier quand on voit débouler la 404 ou la 403 dans la cour de la colo, les années où il n’y a pas de bébé trop petit pour supporter l’altitude.

 

*Encore à Château Garnier quand on rentre de promenade sous l’orage et qu’on reste exprès sous la pluie à regarder les éclairs. Et après... les vêtements propres et secs…

*Et puis les retours de colo quand les parents viennent nous chercher à Salon et qu’on trouve la Crau tellement plate !

 

 

 

 

 

 

*Quand on arrive aux Saintes Maries de la Mer et qu’on se jette dans l’eau en courant après avoir passé une heure serrés dans la voiture à 40°

Maman qui reste sur le sable, puis le pique-nique le soir avec les beignets de sardines et les nuages de moustiques qui nous dévorent.

 *Un voyage en 404, seule avec Papa qui me conduit jusqu’à Mende pour un oral de langue du  bac, et où je regarde ses mains sur le volant en me disant qu’aucun autre homme au monde n’a des mains aussi belles.

Et puis aussi ! Si les pieds mères se vendent bien…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 08:59

après avoir insisté un peu le micro tendu vers lui:

"qu'est que vous fabriquez là, vous me fatiguez, vous me fatiguez, qu'est ce que vous voulez que je vous raconte?"

Le Rhône en 1951!...

En 1951 au mois de novembre on arrivait en barque de la chapelle avec Marie Claire dans la poussette ( Monique précise un landau), on est arrivé au pied de l’échelle qui monte dans le grenier pour pouvoir aller dans la chambre , j’ai mis le pied sur l’échelle (Il y avait l’échelle contre le mur et des planches sur la tonnelle pour passer par la fenêtre de la chambre).J’ai pas eu le temps d’accrocher la barque que maman est arrivée et en poussant, la barque partait , elle est passée entre l’échelle et la barque et heureusement que je tenais à la main la chaîne sinon la barque s’évacuait ; il y avait 2 mètres 50 d’eau. Je l’ai rattrapé par le col de l’imperméable, je l’ai retiré de sous l’eau elle a pris l’échelle et elle est montée ; elle avait fait ses prières en se disant ça y est je suis morte. On a fait l’ouverture après pour pouvoir passer directement.

Et dire que Marie Claire a failli suivre le chemin de Moïse seule dans la barque!!!

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 14:20
On se souvient aussi à Aubignan.
(Billet écrit par Bruno et que m'a transmis Jérôme chez qui j'ai mangé à midi. Je dirais que c'est exellent! H.G.)
Espace & Temps
 Lundi matin, 6H05, le TGV pour Paris prenait son départ en gare d’Avignon. Je venais de m’installer dans mon fauteuil et je songeais aux relations espace temps et à la théorie de la relativité restreinte.. Rapidement nous atteignons la vitesse de croisière de plus de 300 Km/h .Je me revoyais en classes de première et terminale surpris par les premiers résultats sur les calculs d’Einstein que nous découvrions. J’étais encore quelque peu perturbé par l’histoire que je venais de vivre samedi matin en plein rapport avec la relation espace temps.
 
 
Dans mes souvenirs de gamin, il y a plus de 45 ans, je revoyais mon grand-père remonter tous les deux jours la vieille pendule placée sur le mur dans le couloir d’entrée des Escalettes. Ce rituel était quasiment sacré et suivait une procédure rigoureuse. Il montait sur une chaise qu’il plaçait sous la verticale de l’horloge, ouvrait la porte en bois vitrée qui protégeait le mécanisme, le cadran et le balancier, et il remontait à tour de rôle les deux ressorts : celui du mécanisme proprement dit et celui du carillon qui marquait imperturbablement les heures et les demi-heures. « 20 tours de clé, pas plus me disait il, sinon on casse le ressort ». J’entends encore le son de la couronne dentée du mécanisme qui retenait à chaque tour de clé l’énergie du ressort et qui allait la faire fonctionner automatiquement pendant quelques 48 heures. Et lui qui comptait le nombre de tours,… 18, 19, 20. Puis il reposait méthodiquement la clé sur le fond du cadre en bois de la pendule, refermait la porte avant, descendait de son escabeau de fortune et replaçait la chaise. Je le voyais heureux après ce travail et la journée continuait rythmée par le « dong, dong » de la pendule des Escalettes.
 
Les années passant, je quittais ce havre de paix dans ma mémoire de gamin pour n’y revenir définitivement que quelques mois avant sa mort. La vie suivait son cours, ce long fleuve tranquille que rien ne peut perturber ou modifier. Nous nous installions aux Escalettes et après les premiers travaux dans la maison la pendule trouva refuge dans le grenier. Plus personne ne la touchât, ni la remontât et elle faisait parti des vestiges du temps. La poussière la recouvrit peu à peu, on l’oublia. Elle ne marquait plus le temps.
 
A nouveau après des travaux de toiture cet été, samedi matin, je traînais dans le grenier, ne sachant pas par quel bout commencer de nouveaux rangements. Je feuilletais un vieux magazine Match des années 60 contant les premiers pas de la conquête spatiale et des satellites artificiels quand mon attention fut attirée par un « tic tac » qui perturbait le silence du grenier. J’en recherchais l’origine quand soudain « l’horloge » se mit à sonner. Le dong était quelque peu roque comme la voix d’une personne qui n’a plus parlé depuis longtemps. Elle sonna bien une dizaine de fois. Je retrouvais l’horloge de mon grand-père dessous un tas de vieilles couvertures, cadres et objets divers, posée sur le sommier d’un vieux lit et bien sur couverte de poussière. Je n’en croyais ni à mes yeux, ni à mes oreilles, l’horloge marquait le temps avec soudain un dernier élan de vie, une dernière tension de son ressort probablement déclenchée par les vibrations causées par mes pas sur le plancher du grenier. Je restais malgré tout dubitatif. Comment avait t elle pu trouver la force de sonner une dizaine de fois, comme ça, si longtemps et avec quelle énergie ? Je ne comprenais vraiment pas bien ce qui se passait.
 
J’entrepris de la nettoyer. Je saisis un chiffon et délicatement j’enlevais toute la poussière qui la recouvrait. Je soufflais sur tous les coins pour faire partir les dernières particules. J’ouvris la vieille porte de bois et au fond de la pendule, au même endroit prés du balancier se trouvait la clé, laissée là par mon grand-père quelques 30 ans plutôt. Je me souvenais des derniers temps de cette pendule ou elle ornait bien silencieuse le mur du couloir avant de finir dans le grenier car plus personne, moi pour le premier ne l’avait une dernière fois remontée.
Quand je pris entre mes doigts cette clé, j’ai eu soudainement l’impression pendant une fraction de seconde d’être en contact avec mon grand-père et de lui toucher sa main. Une forme de sérénité profonde et de paix curieusement m’envahit. Je reposais doucement la clé à sa place dans le fond de la boite, prés du balancier et refermais la porte. Je remis l’horloge sur le vieux sommier, calée entre deux coussins et je redescendis rejoindre Cathy pour lui raconter en partie ce qui venait de m’arriver.
 
Je pris la décision de remettre l’horloge en service dés que possible quelque part dans la maison. Elle marquerait et compterait à nouveau le temps des Escalettes. Je la remonterais régulièrement. Je pensais « vingt tours de clé, pas un de plus »
 
Le train arrivait maintenant prés de Paris. Une grande et profonde question se posait en moi. Ma main avait-elle franchit l’espace et le temps ?
 
Une pure coïncidence : troublant, un signe de l’au-delà : peut-être.
                                       Bruno Grangier.
Partager cet article
Repost0
20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 20:40

Ce soir quand je quittais l'hôpital, on m'a présenté une jupe et un pull (que je n'avais pas assez vus pour les reconnaître) et on m'a autorisé à téléphoner à Elisabeth pour les décrire... C'était bien ça ! Un pull vert avec des fleurs et des perles et une jupe marron un peu rayée... Elisabeth a confirmé. Ils sont partis au marquage.


 

Partager cet article
Repost0