C'est à l'ombre, à la fraiche, que nous avons dégusté les plats de côtes berrichons grillés au barbecue... Ils étaient précédés d'un cocktail "so british" et suivis de légumes marinés comme on le fait à la MoMode de Provence (cf. photo de l'épluchage). Et après le fromage il y eut la tartofigue aussi à la MoMode et les croquants de Marie-Hélène - un délice.

La traditionnelle petite sieste de papa s'est faite sans photo... et ce fut une belle journée.

Bière ou Sangria ?

Pronostic pour ce soir : Hollande 2 - Espagne 1 (ou le contraire !...)

BRAVO AMANDINE

Je viens d'avoir Papa et je lui dis :

- c'était vraiment une très belle journée samedi...

- et personne n'a fait de compte-rendu sur le blog... qu'il me répond !

Alors, je m'y colle.

Rendez-vous à 11 heures à la Mairie de Courbessac :

Après un moment d'attente pour le premier arrivé,

devinez c'est qui ? 

les Novis arrivent, 

la salle est trop petite et l'officier d'Etat-Civil se fait attendre !

Enfin, le voilà et Marie-Laure et Jean-Luc peuvent enfin échanger leur consentement et plus puisqu'affinité,

après que Léa et Elyse leur aient rappelé leurs devoirs envers elles (initiative originale, appréciée par tous : Bravo, les filles !)

Ils sont sortis les derniers de la salle des mariages (dont les portes et fenêtres étaient restées grande-ouvertes comme l'exige la loi !)

sous une pluie de pétales de ??? ROSE !

Malgré les errements de certains,  tous les invités sont arrivés à la Manade située à un vol d'oiseau du Mas de Barrême où Jean-Luc, et d'autres avec lui, a vécu toute son enfance et sa jeunesse ! 

  Apéro, repas délicieux,                                           miam, miam, le taureau... 

  Gâteaux légers et très parfumés

admirés de tous avant d'être dégustés.

Des parents heureux !

  Après le café, un spectacle équestre réjouit les yeux de tous les participants

  quelle adresse que de pouvoir faire exécuter toutes ces figures au cheval, on aurait cru qu'il dansait!

Et poli avec ça, il nous fait la révérence!

Et voilà un chanteur qui nous parle

du SOURIRE de Marie-Laure avec beaucoup

de souvenirs, de brio, et d'humou r 

  Le lendemain, elle était souriante
À sa fenêtre fleurie chaque soir
Elle arrosait ses petites fleurs
Grimpan-an-antes
Avec de l'eau de son p'tit arrosoir.

http://www.deezer.com/fr/#music/montel

(Peut-être, pourrions-nous aussi mettre les paroles du jour ?)

  et diverses interventions des uns ou des autres, toujours très sympathiques, à l'image des deux NOVIS.

Vient ensuite le tour de Jorge  

et ses compères-clowns, pour nous faire partager ses rêves et ceux de Pétula !

Cela n'aurait-il pas un goût de la Vie Rêvée de Jean-Luc et Marie-Laure ?

Henri et Dominique sont allés jusqu'à Miramas chercher Bernard W, et ainsi un moment de prière put réunir tous les amis, familles sans exclusion aucune.

Et pui, devinez ???

on repasse à table, mais oui...

Un buffet que je ne sais qualifier :

plus beau que bon

ou plus bon que beau ???

Et puis la danse a commencé et d'autres peuvent peut-être raconter la suite ?

Quant à moi je voulais leur dire ce petit compliment, que j'ai oublié à Lentilly, est-ce un acte manqué ?

J'aurais peut-être eu plus de mal à le lire qu'à l'ajouter ici.

vous avez franchi  le pas,

Vous vous êtes passé la corde au cou ?

Mais il paraît qu’elle est en soie, c’est Jean-Luc qui l’a écrit.

C’est un bon choix,

si on ne la serre pas trop : elle est plus douce,

mais elle manque d’élasticité, si on tire trop fort dessus !

Il a bien fait  Jean-Luc de ne pas se précipiter (et c’est un euphémisme), bien qu’il ait écrit qu’il avait enterré sa vie de –pas encore vieux - garçon ! Ca me fait d’ailleurs plutôt plaisir qu’il ne soit pas encore vieux, car j’ai quelques années de plus que lui,( oh si peu, y  a juste la place de deux sœurs et deux frères entre nous), et je commence à me retrouver de plus en plus souvent à la table des Ainés (je ne pensais pas que ça m’arriverait si vite).

Oui, tu as bien fait d’attendre Marie-Laure, c’est pas à toi que je vais l’apprendre,

mais à nous aussi elle nous plait bien et vous faites vraiment un couple, une famille !

Tous les deux jeunes, beaux, sympas et attentifs :

• à Léa et Elyse bien sûr,
• mais aussi aux parents,
• frères et sœurs,
• au boulot, c’est qu’il en faut pour payer la maison, la belle voiture et le quotidien…les voyages aussi ; on vous en souhaite de bien beaux encore, (à la Réunion peut-être ? Nous on y sera, tous les Courbis, du 22 décembre au 3 janvier 2011, peut-être qu'on s'y rencontrera ?)
• sans oublier les enfants malades,  n’est-ce pas Jorge ?
• les collègues du théâtre : une communauté irremplaçable, je crois…..
• et tous les amis de l'un et de l'autre, et des deux ensemble !
  

Je veux te dire Jean-Luc, combien nous sommes tous émus de te voir à cette place aujourd’hui : tous tes frères et sœurs et Papa que je vais faire pleurer, je sais, en disant que Maman qui a rêvé pendant des années de  voir ton bonheur avec Marie-Laure est à nos côtés bien présente.

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.

C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié,
Et qui disait : - A boire, à boire par pitié ! -

Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit : - Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.
Tout à coup, au moment où le housard baissé

Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant : Caramba !
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
- Donne-lui tout de même à boire, dit mon père.