L’autre jour, marchant sur cette plage non loin d’Essaouira, je me suis vu marcher dans tes pas ; et laisser la trace de mes pas,
comme tu as laissé la tienne gravée à jamais dans nos cœurs.
N’oublie pas d’où tu viens, c’est ce qui me reste de ce que je t’ai écrit de Safi, il y a 6 ans.
Ces écrits partagés nous ramènent souvent à vous, à ceux qui nous ont déposé dans ce monde et nous ont fait ce que nous sommes, on y échappe pas vraiment. A vous papa et maman.
Je me souviens de ce jour de juillet 2015 où tu as fêté tes 90 ans.
Je me souviens de cette voix étranglée par l’émotion qui nous remerciait de partager ce moment avec toi.
Je me souviens, tu parlais de ton propre père qui n’avait pas eu la joie, comme toi, de profiter de ces instants-là, partager avec ces enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, ces moments de bonheur familial, filial.
Je me souviens de la fierté que j’ai ressentie quand tu es parti, d’avoir eu un père comme toi.
Alors j’ai ressenti une joie profonde d’avoir partagé tous ces moments.
Je me souviens de ces quelques semaines auparavant, le Jour de tes 90 ans, du gâteau partagé avec toi.
Je lis encore le bonheur sur cette photo, nos mains de Marie Agnès et moi posées sur tes épaules.
Ce jour de juillet, je me souviens de cette ambiance de fête autour de toi, des rires, de la joie.
Retrouver les cousins, les cousines, tous ceux que tu aimais, que tu avais souhaité retrouver.
Ils étaient là pour toi, mais on en profitait bien un peu aussi.
Je me souviens des couleurs sur les nappes, les tables, la joie éprouvée de les dresser aussi, de préparer ce moment de retrouvaille, cette partie de baby-foot avec les neveux et petits neveux ;
Ce bruit aussi, parce qu’on était nombreux.
Je me souviens de ce polo coloré que tu portais.
Je me souviens que tu avais dit que tu étais prêt à vivre cent ans.
Mais tu es parti avant, ton corps n’a pas voulu, mais jusqu’au bout tu es resté vivant.
Tous ces moments partagés restent gravés.
Ce que tu as été demeure en nous,
La joie de se retrouver, de partager d’autres moments,
Un petit moment à perdre (j'en ai pas mal maintenant et c'est bon!!) je regarde le blog et j'ai de la peine à le voir s'éteindre comme ça tout doucement.... Mais en regardant les statistiques je constate qu'il y a toujours quelques visiteurs alors j'ai eu envie de vous faire un petit coucou.
J'ai aussi supprimé pas mal de commentaires indésirables (une douzaine de pub pour les marabouts désolée pour ceux qui y croient)
J'ai relu quelques articles et commentaires qui m'ont fait monter les larmes.
Ah aussi j'allais oublier!: overblog m'a fait changer le mot de passe de l'administrateur, je le tiens à votre disposition en privé pour ceux qui voudraient nous raconter quelque chose.
UNE PARTIE DE PETANQUE 1. Quand reviennent les beaux jours Sur les places et les cours On voit sous platanes Plus d'un groupe s'amener Ce sont les acharnés Les joyeux boulomanes On joue ça en quinze
Une magnifique journée d'automne ensoleillée. Voilà le souvenir que je vais garder au fond de mon coeur de notre dernier au revoir à notre grande soeur.
Mais aussi de beaux témoignages d'amour d'affection et d'amitié dits par les uns et les autres avec une grande émotion.
Comme l'avait joliment écrit Grégoire pour Grand -Maman:
"Dans nos coeurs grands ouverts à jamais tu reposes."
Notre ainée est sur le point de nous quitter... La vie nous donne des parents, des frères et des soeurs, puis des enfants et aussi des amis. Et petit à petit, et parfois trop vite, on nous les enlève. Entourée de tous les siens Geneviève va partir.
Je me plais à imaginer ce qu'auraient pu être ces dix ans avec notre cher Papa si cette vilaine maladie n'était pas venue nous voler tes dernières belles années.
Alors en ce 20 Juillet je pense très fort à vous deux et je vous vois vous retrouver "là haut" ainsi que l'évoquait Emilie dans son hommage à son Grand Père il y a quelques mois à peine.